L’Union européenne a mis en place, lundi, un nouveau dispositif de sanctions qui ouvre la voie à l’inscription sur une liste noire du groupe russe Wagner. Une décision saluée par les États-Unis.
C’est un message de fermeté adressé à Moscou. L’Union européenne (UE) a sanctionné, lundi 13 décembre, la société de sécurité privée russe Wagner, ainsi que huit personnes et trois sociétés qui lui sont liées, a annoncé le conseil de l’UE dans un communiqué. Le Groupe Wagner est accusé d’avoir «Â recruté, formé et envoyé des agents militaires privés dans des zones de conflit du monde entier afin d’alimenter la violence, de piller les ressources naturelles et d’intimider les civils en violation du droit international, notamment du droit international des droits humains », précise le communiqué.
Les États-Unis s’en félicitent
Washington a salué « les mesures prises par l’Union européenne pour sanctionner le groupe Wagner, soutenu par la Russie, et ses affiliés », a souligné dans un communiqué, mardi, le secrétaire d’État américain, Antony J. Blinken. « Ces actions témoignent de notre engagement commun à répondre aux actes déstabilisateurs de cette organisation dans le cadre de multiples conflits régionaux, notamment en Ukraine, en Syrie, en Libye, en République centrafricaine et dans la région du Sahel », a ajouté Blinken.
Les États-Unis ont annoncé qu’ils applaudissaient l’UE « pour son engagement en faveur de la promotion du respect des droits de l’homme dans le monde, et de la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine » notamment dans le Donbass où Wagner soutient depuis des années les séparatistes pro-russes dans l’est du pays.
Les États-Unis ont souligné qu’eux, ainsi que l’UE et ses partenaires, continueront de promouvoir leurs valeurs démocratiques communes, à l’aide des outils à leur disposition. Washington a, par ailleurs, appelé les autres partenaires internationaux « à adopter des structures de sanctions susceptibles de permettre de relever ces défis ».