Après l’ONU, la diplomatie américaine a condamné ce mardi, l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes au Burkina Faso, le jeudi 12 janvier 2023, par des hommes armés non identifiés.
« Les États-Unis condamnent l’enlèvement de + de 50 femmes par des extrémistes violents au Burkina Faso », lit-on dans le communiqué de la diplomatie américaine. Dans ce communiqué, les Etats-Unis ont appelé à la libération immédiate des femmes détenues. « Ces femmes doivent être rendues à leurs proches immédiatement et sans condition et les responsables doivent être tenus pour responsables », a conclu le communiqué.
Lundi, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, l’Autrichien Volker Türk, a demandé dans un communiqué « la libération immédiate et inconditionnelle » d’une cinquantaine de femmes, enlevées jeudi et vendredi dans le nord du Burkina Faso par des jihadistes présumés. Volker Türk s’est dit « alarmé » par ces enlèvements de dizaines de femmes qui, selon lui, pourraient être « la première attaque de ce type ciblant délibérément des femmes » dans le pays.
Un autre groupe d’une vingtaine de femmes enlevé
Une cinquantaine de femmes qui ont quitté leurs emplacements, à la quête de la pitance quotidienne, ont été enlevées le jeudi, au sud-est de la commune d’Arbinda, réputée pour des activités terroristes. « Elles étaient parties à la cueillette de fruits sauvages pour préparer la pitance quotidienne de leurs familles respectives, mais elles ne sont pas revenues », relate le quotidien Aujourd’hui.
De nouvelles sources rapportent qu’un autre groupe d’une vingtaine femmes a été aussi enlevé le lendemain, au nord de la même commune. Certaines ont pu s’échapper et regagner leur village pour témoigner.
Depuis 2022, les attaques armées se sont nettement accrues dans la commune de l’Arbinda. Des morts et blessés, civils ou militaires sont légions dans des offensives des groupes armés qui ont suscité le départ de nombreuses personnes.