Pour promouvoir l’inscription de la rumba congolaise dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, une campagne officielle a été lancée à Kinshasa en République Démocratique du Congo, ont annoncé les medias locaux, ce mercredi.
Une campagne officielle a été lancée à Kinshasa, pour promouvoir l’inscription, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, de la rumba congolaise, ont rapporté, mercredi 18 août, des médias locaux. Ce style musical issu de la rumba cubaine des années 1930 ayant une grande postérité en République Démocratique du Congo (Congo-Kinshasa), et en République du Congo (Congo-Brazzaville), le dossier, déposé l’année dernière auprès de l’Unesco, est défendu de part et d’autre du fleuve Congo par les deux pays qui en tirent leur nom.
Catherine Kathungu Furaha, la ministre de la culture congolaise, qui a présidé la cérémonie de lancement appelle à une mobilisation chaque semaine sur les réseaux sociaux, dans les ambassades, les ministères, les universités et écoles. Selon elle, « l’histoire glorieuse de la rumba partie d’un rite de la danse du nombril pour devenir une identité emmenée par des Afro-descendants et nous tous, chacun à son époque ».
Rappelons que la version cubaine de la rumba a, elle, déjà été admise par l’Unesco en 2016.