En 2023, le peuple béninois ira à nouveau dans les urnes pour élire ses représentants. L’enjeu est de taille et l’opposition au pouvoir de la rupture n’entend pas rater ce rendez-vous comme c’’était le cas en 2019 où elle a été exclue. Le parti « Les Démocrates » de l’ancien président Boni Yayi espère bien envoyer lui aussi ses représentants au parlement. Selon Alassane Tigri, l’un des membres fondateurs du parti, il n’y aura pas de vengeance de la part des démocrates, une fois au parlement.
A la faveur d’une cérémonie de présentation de vÅ“ux à la base, les responsables du parti « Les Démocrates » ont confié à leurs militants que le parti compte avoir des députés dans la neuvième législature pour en finir avec la législature monocolore qui ne fait pas honneur à l’image du pays.
Pour le vice-président chargé de la coordination des activités politiques du parti «Â Les Démocrates «Â dans l’Atacora, Alassane Tigri, pour ne pas le nommer, l’ambition du parti n’est pas d’envoyer des élus à l’hémicycle pour se venger. Pour l’acteur politique, il y a de gros défis qui attendent le pays et les démocrates voudraient contribuer à relever ces défis.
A croire l’ancien collaborateur du président Thomas Boni Yayi, il est important que le parti « flambeau allumé », participe à l’élection législative de 2023 afin de montrer à travers les résultats des urnes, la confiance dont jouit le parti auprès du peuple béninois dans son ensemble.
Mais une fois à l’assemblée nationale au terme du scrutin de 2023, le parti «Â Les Démocrates » n’aura pas du temps pour la vengeance. Il va s’atteler avec les autres députés, à faire face aux défis auxquels le pays est confronté.; a rassuré Alassane Tigri.
Espoir de compétition saine…
Dans sa posture avec les militants à la base, Alassane Tigri est entrain de lancer un message indirect aux instances en charge de l’organisation des élections au Bénin. C’est sans aucun doute un appel à l’inclusion lors des prochaines législatives.
Il faut rappeler qu’en 2019, l’opposition dans son ensemble n’avait pas participé aux élections législatives. Elle n’a pas pu se conformer aux exigences des nouveaux textes électoraux.
En conséquence, seules deux formations politiques ont pu participer à cette compétition électorale. Il s’agit des partis politiques « Union Progressiste » du président Bruno Amoussou et « Bloc Républicain » du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané; deux formations politiques issues de la fusion de plusieurs partis politiques favorables au régime de la rupture.
L’opposition avait crié en son temps pour dénoncer l’exclusion et la formation d’un parlement monocolore avec des députés « nommés », parce qu’elle estime que les deux partis représentés à l’assemblée nationale, sont tous des soutiens au pouvoir en place.