Législatives 2023 au Bénin: le parti NFN défend sa candidature devant la cour
La cour constitutionnelle se penche depuis ce mercredi matin sur le recours déposé à son secrétariat par le parti nouvelle force nationale (NFN) après le rejet de son dossier de candidature par la commission électorale nationale autonome (CENA).
Apollinaire Avognon
Les conseillers de la cour constitutionnelle examinent depuis ce matin le recours des responsables du parti nouvelle force nationale. Le parti de Apollinaire Avognon avait saisi la cour suite au rejet de son dossier de déclaration de candidature pour le compte des élections législatives du 08 janvier 2023.
La commission électorale nationale autonome dans ses observations a reproché au parti nouvelle force nationale d’avoir positionné le même candidat dans deux circonscriptions électorales. Une observation contestée par les responsables du parti qui saisi la cour afin de trancher le différend. Selon les responsables de NFN, il s’agit d’une situation d’homonymie, c’est – à -dire deux personnes distinctes qui ont des noms presque identiques.
A l’ouverture de l’audience un peu après 9 heures, les deux parties au procès étaient représentées. la commission électorale nationale autonome est représentée par son conseiller juridique et le parti nouvelle force nationale par une délégation de sept membres dont le président du parti et les deux candidats aux noms similaires.
La CENA n’a pas fait toutes les observations sur le dossier du parti NFN
Devant les conseillers de la cour constitutionnelle, le président du parti nouvelle force nationale a martelé que la décision de la cena est une méprise. Le doublon relevé comme observation, a-t-il défendu n’en était pas un. Il s’agit selon Apollinaire Avognon, de deux candidats suppléants des 22è et 23 è circonscription électorale.
Dans les locaux de la cour constitutionnelle, le conseiller juridique de l’institution conduite par Sacca Lafia a fait savoir qu’en dehors du doublon, il y a avaient d’autres observations sur le dossier du NFN.
A la question de savoir pourquoi la commission électorale nationale autonome s’est seulement basée sur le doublon pour rejeter le dossier de candidature, le représentant de la cena a fait savoir qu’il s’agit déjà d’une faute « majeure » qui nécessite le rejet du dossier.