Le parti « Les Démocrates » n’a pas pu obtenir les derniers quitus fiscaux qui lui manquaient pour compléter son dossier à la Commission électorale nationale autonome (Céna). Les négociations avec la Direction Générale des Impôts (DGI) n’ont pas abouti. Le parti est ainsi exposé à la disqualification du processus électoral des législatives de 2023.
Ils ont espéré jusqu’aux dernières minutes, mais en vain. Les négociations entamées depuis le jeudi 10 novembre entre le parti d’opposition et le fisc n’ont pas porté de fruits. En réalité, la position de la DGI n’a pas changé depuis le début. L’administration du fisc a exigé le versement intégral des impôts calculés et mis à la charge des candidats demandeurs de quitus fiscaux.
En face, les Démocrates ont fait une proposition qui n’a visiblement pas eu d’écho favorable auprès du patron du fisc. Selon l’information rapportée par RFI, trois des candidats concernés ont proposé de libérer les prés de 1,5 milliard de francs CFA sur une durée de 5 ans. Cette proposition a été suivie d’un engagement formel, mais sans une suite favorable.
Les Démocrates sur la braise…
Le parti s’est rendu à la Céna ce mardi, à quelques minutes de la clôture de la phase de complétude des dossiers. De sources concordantes, la délégation était en possession d’autres pièces manquantes. Mais les quitus fiscaux non retirés demeurent le véritable casse-tête.
Eric Houndété et Cie ont désormais très peu de chance de participer aux élections. Ils sont au bord de la disqualification. En maintenant des candidats sans quitus sur sa liste, le parti pourrait suivre la bataille électorale depuis le banc de touche.
Une option incompréhensible
Jusqu’à mercredi 02 novembre 2022, avant minuit, les Démocrates avaient la possibilité de reconstituer leur liste de candidature et mettre de côtes les candidats sans quitus. Mais ils ont décidé de déposer la liste sans réaménagement, en espérant une issue favorable au niveau de la DGI.
Avec la situation que le parti traverse actuellement, on se rend bien compte que cette option est loin d’être la meilleure.
Je ne comprends pas ces politiciens béninois qui tichent avec la conscience du peuple. Ils savent bien quils ont des problèmes dimpots non payés mais ils veulent aller aux élections. Pourquoi ne pas libérer les places pour ceux qui sont en règle ? Nous ne pouvons pas contier à suivre des gens qui ne pensent qu’à eux seuls.bye bye
Il est évident que je ne participerai pas à cette élection, et j’encouragerai mes proches dans ce sens.