Le ministre nigérian de la Santé, Osagie Ehanire, a annoncé lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme que chaque année environ 90 mille personnes meurent du paludisme au Nigéria, ce qui entraîne également des pertes économiques considérables pour le pays.
Le paludisme, une maladie mortelle transmise par les piqûres de certains types de moustiques, est un grave problème de santé publique au Nigéria. Selon le ministre de la Santé, Osagie Ehanire, environ 55 millions de cas de paludisme et 90 mille décès sont recensés chaque année dans le pays. Cette maladie, qui est évitable et guérissable, a également des répercussions économiques considérables.
En 2022, le paludisme a causé des pertes économiques de 1,6 milliard de dollars pour le Nigéria. Si rien n’est fait pour enrayer cette maladie, les pertes économiques pourraient atteindre 2,8 milliards de dollars d’ici 2030.
Le paludisme représente un fardeau économique et sanitaire pour le Nigéria. Il est donc important que le gouvernement, en collaboration avec les partenaires internationaux, prenne des mesures efficaces pour prévenir et traiter cette maladie. Les efforts déployés pour lutter contre le paludisme doivent être intensifiés afin de protéger la population nigériane contre cette maladie mortelle et d’assurer le développement économique du pays.
Le paludisme est particulièrement répandu en Afrique, où il fait chaque année en moyenne 500 mille morts, dont la moitié sont des enfants. Au niveau mondial, un enfant meurt du paludisme toutes les deux minutes, ce qui souligne l’urgence de prendre des mesures pour lutter contre cette maladie.