Le prix Nobel de la paix a récompensé vendredi 7 octobre Ales Bialiatski, militant pour la démocratie biélorusse, l’ONG russe de défense des droits de l’homme Memorial et l’association ukrainienne des droits de l’homme Center for civil liberties.
Un triple prix Nobel de la paix. La récompense a été attribué ce vendredi 7 octobre à Ales Bialiatski, un militant politique biélorusse connu pour son travail à la tête de la principale organisation de défense des droits de l’homme en Biélorussie. L’ONG russe Memorial et le Centre pour les libertés civiles ukrainien sont également récompensés. Les trois lauréats « démontrent l’importance de la société civile pour la paix et la démocratie », explique le comité Nobel. Ils sont récompensés pour avoir « depuis de nombreuses années promu le droit de critiquer le pouvoir et protégé les droits fondamentaux des citoyens ».
Un prix anti-Poutine
Ce Nobel de la paix décerné depuis la capitale norvégienne d’Oslo peut être expliqué comme une forme de critique à l’encontre de Vladimir Poutine, qui s’est engagé depuis Aout dernier en Ukraine. En effet, la guerre en Ukraine et ses ravages dominant l’actualité internationale depuis le début de l’année, les « Nobélologues » jugent que le comité Nobel peut difficilement en avoir fait abstraction. « Il est probable qu’on aura un prix qui, d’une manière ou d’une autre pointera dans la direction de l’Ukraine », avait estimé auprès de l’AFP le directeur de l’Institut de recherche sur la paix d’Oslo Henrik Urdal, jeudi 6 octobre, au micro de la radio NRK.