Chidinma Ojukwu, une étudiante de 21 ans, qui aurait poignardé à mort le directeur général de Super TV, Usifo Ataga, a demandé pardon pour son acte en déclarant qu’elle était sous l’emprise de la drogue. La famille Ataga parle, elle, d’un crime crapuleux organisé par plusieurs individus.
L’entrepreneur nigérian, Michael Usifo Ataga, patron d’une grande chaîne multimédia à dimension internationale où le chiffre d’affaires s’élevait à plusieurs millions de dollars, a été assassiné la semaine dernière par sa maitresse de 21 ans. Selon la presse locale, la jeune étudiante en communication aurait poignardé à plusieurs reprise son amant qui insistait pour une nouvelle partie de jambe en l’air alors qu’ils venaient de finir le premier round.
Tout en avouant le crime, la suspecte a affirmé qu’elle a poignardé son amant après qu’il ont eu des relations sexuelles de force. Elle a en outre admis avoir retiré une certaine somme d’argent du compte du défunt en prétendant qu’elle souhaitait l’utiliser pour payer ses frais de scolarité.
Chidinma, qui a parlé avec The Punch dans une interview, a supplié la famille Ataga de lui pardonner son acte, expliquant avoir agi sous l’effet de la drogue.
« Je regrette d’avoir tué M. Ataga. Je ne sais pas ce que mon avenir me réserve mais je ne veux pas mourir. S’il vous plaît, je ne veux pas mourir à cause de cette affaire. Devant les policiers, j’ai essayé de défendre mon cas, mais pas que je ne montre pas de remords. J’ai totalement regretté tout ce que j’ai fait et je suis désolée », s’est excusée la jeune femme qui séjourne depuis l’incident, dans un commissariat de Lagos.
Du côté de la famille de la victime, cette affaire est bien plus complexe que ce qu’on a voulu faire croire à l’opinion publique. Pour le frère ainé du milliardaire, le directeur général de Super TV a été sauvagement tué par plusieurs individus qui l’ont ligoté et bâillonné avant de lui asséner plusieurs coups de couteaux.
« Usifo est mort de façon horrible. Il n’a pas été poignardé deux ou même cinq fois, il a été poignardé à plusieurs reprises. Ses mains étaient étroitement liées et les marques étaient toujours sur ses poignets, accompagnées de preuves de torture et d’agression alors même que son cadavre gisait à la morgue. Et personne dans tout le bâtiment n’a entendu ses cris parce qu’il était bâillonné », a déclaré le porte-parole de la famille Ataga dans un communiqué.
«La vidéo désormais virale de la pièce avec le défunt allongé sur le sol montre une pièce avec des murs et un sol tachés de sang, preuve d’une lutte féroce. Une seule personne n’aurait jamais pu exécuter ce carnage», a-t-il ajouté.