Le journaliste français qui a été tué lundi en République populaire de Lougansk, dans une zone contrôlée par Kiev, avait été accrédité auprès du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et au moment de sa mort ne portait pas les signes distinctifs de la presse, a déclaré à TASS le président de l’Union des journalistes de Lougansk Leonard Svidovski.
« Ce sont les forces armées ukrainiennes qui lui ont délivré sa carte de presse. Son troisième point indique que les forces ukrainiennes ne sont pas responsables de sa vie », a précisé M. Svidovski.
Il a également ajouté qu’au moment de sa mort, le journaliste ne portait pas de gilet avec l’inscription presse ni aucun autre signe distinctif. « Rien ne permettait d’identifier qu’il était journaliste », a souligné M. Svidovski.
Le président français Emmanuel Macron a confirmé lundi sur son compte Twitter la mort du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff alors qu’il couvrait le conflit en Ukraine. BFMTV a indiqué que le journaliste âgé de 32 ans travaillait comme reporter d’images pour la chaîne depuis six ans. Il s’agissait de sa deuxième mission effectuée dans la zone de combats en Ukraine. Selon la chaîne, il a été victime d’un éclat d’obus, alors qu’il se trouvait dans un véhicule blindé.