Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a exprimé mercredi ses regrets face à la décision des États-Unis d’imposer des droits de douane supplémentaires sans accorder d’exemption au Japon.
Il a averti que de telles restrictions commerciales, de grande ampleur, pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations économiques entre les deux pays, sur l’économie mondiale ainsi que sur le système commercial multilatéral.
Lors d’une conférence de presse, M. Hayashi a rappelé que le Japon avait informé Washington que ses exportations d’acier ne représentaient aucune menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Ces déclarations interviennent alors que les États-Unis ont instauré, mercredi, des droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium.
Plus tôt dans la semaine, le ministre japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Yoji Muto, s’est rendu à Washington pour négocier des exemptions, mais n’a obtenu aucune garantie, selon les médias locaux.
À l’issue de ses discussions avec le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, et le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, M. Muto a souligné que les responsables américains reconnaissaient l’importance du Japon pour leur économie, sans toutefois donner d’assurance quant à une exemption des droits de douane, rapporte Kyodo News.
Malgré cela, M. Muto a affirmé que le Japon poursuivrait ses efforts pour protéger ses entreprises des mesures tarifaires. « À la lumière des récentes discussions, nous maintenons des consultations étroites afin de trouver une solution bénéfique pour les intérêts nationaux du Japon et des États-Unis », a-t-il déclaré, cité par Kyodo.