Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, il y’a plus de deux mois, Moscou est resté discret sur ses pertes dans ce conflit qui fait trembler le monde. La semaine dernière, le porte-parole du Kremlin a reconnu que le pays a « subi des pertes militaires importantes » sans pour autant aller dans les détails.
La Russie est restée très discrète sur l’ampleur de ses pertes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Le dernier bilan officiel, communiqué le 29 mars, faisait état de 1.351 morts et 3.825 blessés mais le porte-parole du Kremlin a reconnu la semaine dernière que le pays a « subi des pertes militaires importantes ».
En effet, le jeudi 7 avril, le Kremlin a reconnu avoir perdu un nombre important de militaires depuis le début de son offensive, le 24 février. Selon les sources, le bilan varie entre 7 000 et 15 000 tués. Et entre 20 000 et 40 000 soldats auraient été mis hors de combat. En Russie, les faire-part de soldats morts en Ukraine publiés dans la presse régionale se multiplient.
1.300 militaires ukrainiens tués
Kiev, pour sa part, n’a également donné que deux bilans depuis le 24 février. Le dernier, daté du 12 mars, fait état de 1.300 militaires ukrainiens tués. Selon le ratio standard selon lequel, en temps de guerre, une armée compte trois soldats blessés pour chaque soldat tué, l’armée ukrainienne compterait au bas mot plus de 5.000 hommes hors de combat. Un chiffre là encore sans doute en deçà de la réalité.
Plus de 4,65 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l’invasion ordonnée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du HCR mardi.
Mercredi, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan, a qualifié l’Ukraine de « scène de crime », lors d’une visite à Boutcha, près de Kiev.