Face à la préoccupation grandissante liée au groupe mercenaire russe Wagner, la Lituanie a pris des mesures décisives en fermant deux postes-frontières reliant le pays à la Biélorussie voisine.
Dans un effort pour prévenir les risques potentiels liés à la présence du groupe mercenaire russe Wagner, la Lituanie a annoncé la fermeture de deux de ses six postes-frontières avec la Biélorussie. Les autorités lituaniennes ont pris cette décision stratégique pour renforcer la sécurité nationale et faire face à la menace que représente ce groupe paramilitaire russe. Les postes-frontières de Sumsko et Tvereciaus ont été officiellement fermés à minuit, avec la mise en place prévue de barrières surmontées de barbelé dans la journée.
Le groupe mercenaire Wagner a suscité des inquiétudes à l’échelle internationale en raison de son implication présumée dans divers conflits et opérations militaires non officielles. La fermeture de ces postes-frontières vise à empêcher toute infiltration potentiellement dangereuse par des éléments liés à ce groupe, soulignant ainsi la priorité accordée à la sécurité nationale par la Lituanie.
Les autorités biélorusses ont critiqué cette décision, la qualifiant de «farfelue». Cependant, la Lituanie maintient sa position, soulignant l’importance cruciale de protéger ses frontières et sa population contre toute menace potentielle.