La démocratie sud-coréenne traverse une phase critique, a déclaré Lee Jae-myung, chef de l’opposition, lors d’un entretien accordé à l’AFP ce vendredi. À quelques heures d’un vote historique au Parlement concernant la destitution du président Yoon Suk Yeol, M. Lee a exprimé ses préoccupations quant à l’avenir politique du pays.
« Avec le vote sur la misère prévue demain, les heures qui viennent sont extrêmement dangereuses. Cette nuit sera le moment le plus critique », a-t-il affirmé. Ce vote, programmé pour 19h locales (10h TU) samedi, intervient dans un climat politique tendu.
Les députés de l’opposition ont prévu de camper à l’Assemblée nationale jusqu’au moment du vote. Ce geste symbolique vise à souligner l’importance de cet événement et à maintenir la pression dans un contexte d’incertitude politique.
Le président Yoon Suk Yeol, qui fait face à des critiques croissantes, n’a pas encore réagi publiquement à l’imminence de ce vote. Pendant ce temps, la population sud-coréenne suit avec attention l’évolution de la situation, qui pourrait avoir des conséquences majeures sur le paysage politique du pays.
La Corée du Sud a récemment été secouée par une mesure exceptionnelle prise par le président Yoon Suk Yeol : l’instauration temporaire de la loi martiale, un acte rare dans l’histoire politique moderne du pays. Cette décision controversée a été annulée quelques heures plus tard, après un vote de l’Assemblée nationale dominée par l’opposition.