Après l’adoption d’une nouvelle loi anti-espionnage qui renforce les pouvoirs des autorités, la Chine a accusé un fonctionnaire d’avoir espionné pour le compte de l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA), selon un communiqué officiel publié lundi 21 août.
La Chine enquête sur un ressortissant chinois accusé d’avoir espionné pour le compte de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine, a déclaré lundi le ministère chinois de la Sécurité publique. Ce ressortissant de 39 ans, dont le nom de famille est Hao, travaillait comme cadre dans un ministère chinois, après un séjour d’études au Japon, pays où le recrutement pour l’espionnage a eu lieu, d’après le ministère. Il n’a pas été révélé s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme.
Cette déclaration du ministère de la Sécurité publique intervient moins de deux semaines après l’annonce de la découverte d’un autre ressortissant également soupçonné d’espionnage pour le compte de la CIA, après avoir été recruté en Italie. Les ambassades des États-Unis à Pékin et à Tokyo n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters.
Le ministère a déclaré que Hao avait fait la connaissance d’un fonctionnaire de l’ambassade des États-Unis à Tokyo, connu sous le nom de « Ted ». Selon la déclaration, Hao a par la suite signé un accord d’espionnage, acceptant une évaluation et une formation de la part des États-Unis. Le ministère a indiqué qu’à son retour, Hao a travaillé dans un ministère chinois, « conformément aux exigences de la CIA », et qu’il a fourni des renseignements à la CIA tout en recevant une rémunération des États-Unis.