A la faveur d’une sortie médiatique ce weekend, le président du parti Restaurer l’Espoir, l’ancien ministre Candide Azannaï a évoqué son rapport avec le président Patrice Talon après sa démission du gouvernement.
Depuis sa démission du gouvernement de la rupture, l’ancien ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la défense nationale, Candide Azannaï n’a plus jamais cherché à entrer en contact avec le locataire de la Marina qu’il a contribué à faire élire en 2016. L’acteur politique devenu chef de la résistance contre le régime de la rupture affirme qu’il est un homme de principe et non de compromission.
« Je mets la main sur le cÅ“ur et je parle sur l’honneur. Je ne suis pas l’homme des combinaisons. Encore qu’entre Patrice Talon et moi, il n’y a pas d’inimitié, il n’est pas un ennemi à moi. Nous avons des divergences fondamentales sur la question des libertés et de l’état de droit, la vision de la société« , s’est confié le résistant ce weekend dans un entretien avec Bip Radio.
Ainsi, l’ancien collaborateur de Patrice Talon n’a plus de relation avec lui depuis qu’il a pris l’initiative de quitter le gouvernement au motif que la gouvernance est en opposition aux promesses électorales de 2016. L’homme dit de Joncquet ne compte pas changer de position tant que la question des libertés, de la démocratie et l’Etat de droit ne sera réglée.
« Je suis un homme de transparence, depuis que j’ai démissionné, le 17 mars je n’ai jamais eu un contact privé secret, ni direct ni indirect avec Patrice Talon« , insiste-t-il comme s’il défendait les valeurs qu’il assure incarner.
Depuis son départ en Mars 2017, le président du parti restaurer l’Espoir est convaincu d’une chose: Patrice Talon est un dictateur et il faut de la résistance pour le faire partir du pouvoir. C’est pour cette raison que Candide Azannai considère tous ceux qui se disent de l’opposition et qui négocient avec le président de la République comme des complices du totalitarisme. Sa philosophie, on ne négocie pas avec un dictateur, on ne compétit pas contre un dictateur mais on lui résiste. Une attitude qu’il a adopté depuis son départ du gouvernement en 2017.