A moins de 4 ans de la fin de son second et dernier mandat constitutionnel, le président de la République du Bénin, SEM Patrice Talon est sollicité par ses soutiens à un troisième mandat.
Comme à la fin des deux mandats constitutionnels des régimes politiques, le régime du président Patrice Talon n’échappera pas à l’appel à un mandat supplémentaire. En effet, à l’instar de certains caciques du pouvoir qui agitent déjà cette idée au sein de l’opinion, l’ouvrier de la dernière heure, Bertin Koovi se fait également désormais le promoteur de ce mandat inconstitutionnel.
C’état ce dimanche 11 Septembre lors de son passage sur l’émission « Carte sur Table » de la radio océan fm. Membre du parti Bloc Républicain, l’un des deux blocs politiques soutenant le chef de l’Etat, l’ancien commandant en chef de la résistance au régime qu’il soutien aujourd’hui plaide pour un mandat supplémentaire.
A croire le président de l’Alliance Iroko, il faut souhaiter un troisième mandat au président Patrice Talon parce qu’il fait bien. » Je ne dis pas que si aujourd’hui, il n’est pas là, le Bénin va cesser d’exister. Non ! Bien au contraire. Mais, il est dans une dynamique où je ne crois pas qu’en 2026, il aura fini cette dynamique là et si on amène un autre, il n’est pas évident qu’il puisse avoir le même ressort et continuer« , nuance le promoteur de l’économie fondamentale.
« Je souhaite. Je n’oblige pas Patrice Talon. Je souhaite que Patrice Talon accepte d’avoir un autre mandat en 2026« ,a -t-il indiqué
Conscient que sa requête est anticonstitutionnelle, l’acteur politique propose une nouvelle retouche de la loi fondamentale afin de permettre à l’actuel locataire d’être à nouveau candidat à sa propre succession en 2026. « Il faut revoir notre Constitution qui n’est pas le Coran, ni la Bible. Et je demande de ce point de vue au peuple béninois de nous donner deux tiers des députés qui seront élus le 8 janvier prochain afin que nous puissions aligner la Constitution sur les conditions qui nous préoccupent », a fait savoir Bertin Koovi.
Le professeur Bertin Koovi a poursuit son développement en rassurant l’opinion que l’idée d’un troisième mandat ne vient pas du chef de l’Etat mais de lui et qu’il reste à convaincre le chef de l’Etat du bien fondé de cette option. Pour le président de l’alliance Iroko, il ne s’agit pas de violer la constitution. Mais si une bonne frange des béninois accompagne la dynamique en envoyant beaucoup de députés BR au parlement, le parti ira dans le sens d’accorder un troisième mandat au chef de l’Etat en modifiant la constitution.
Patrice Talon n’est pas dans la dynamique d’un 3è mandat…
Le président Patrice Talon ne veut pas faire un troisième mandat. Réélu le 11 avril 2021, il a promis quitter le pouvoir en 2026, à la fin de son second mandat en cours. Cet engagement, il l’a pris devant plusieurs organisations de la société civile africaine, comme Togo Debout et Tournons la page, le samedi 10 juillet 2021.
« Quand on fait la balance, les avantages et les inconvénients, l’évidence est claire. Limiter les mandats est, à tous égards, au profit du peuple, plutôt que de laisser les uns et les autres rester éternellement dans la fonction. Vous avez absolument raison de prôner l’alternance. Je m’en soucie pleinement et je m’engage devant vous à la défendre, à en être témoin » avait confié Patrice Talon en 2021.
Cet engagement du président béninois a été pris au cours du sommet citoyen pour la démocratie, la bonne gouvernance et l’alternance. organisé à Cotonou par plusieurs ONG telles que Togo Debout et Tournons la page. Ce samedi matin, Patrice Talon a fait une apparition au cours des travaux et promis ne pas faire sauter le verrou de la Constitution béninoise qui limite à deux le nombre de mandats de 5 ans.
« Au Bénin, c’est un acquis pour nous. Mes prédécesseurs l’ont montré ! J’ai simplement à faire comme eux, afin que ceux qui vont venir après continuent de faire comme nous. Nous devons donc Å“uvrer à remporter cela au Bénin. Chacun devra Å“uvrer à ce que ce soit durable. Mais vous, vous pouvez le porter au-delà de nos frontières, au-delà des frontières du Bénin »., martelé le président Béninois.
Il conclut en affirmant qu’il est honoré de défendre sur la terre béninoise cette vertu qu’on attend d’un gouverneur de ne pas se prendre pour Dieu tout-puissant, l’éternel, et d’avoir l’humilité de comprendre qu’un autre peut toujours mieux faire« .
Rester a-t-il ferme à cet engagement? Fléchira-t-il face aux sollicitations des de ceux qui jouissent de sa gouvernance ? En tout cas, les mois à venir nous édifieront tous.
Merci à vous cher Monsieur Coovi, c’est aussi mon humble avis.
Encore merci d’avoir à cÅ“ur ce beau pays autrefois charcuté par certains concitoyens.
N’importe quoi! Voilà les intellectuels tarés dont GMK parlait. Je suis simplement un observateur de la vie politique. Le respect de la constitution est primordial. Donc en dehors de Patrice Talon personne ne peut conduire le pays et même mieux que ce qu’il fait présentement? Je croyais que le fameux Bertin Koovi a fait l’extérieur et voit comment les grandes démocraties fonctionnent? Mr Koovi ,le pdt Patrice Talon ne réfléchit pas comme vous.La preuve est que vous êtes obligé de vous rallier à son idéologie.Et je vous vois trop excité. Patrice Talon est un homme posé et sais où il va.
Laissez-le s’occuper du travail qu’il fait présentement .