En dehors de ce qui peut être critiqué, il serait hypocrite de ne pas reconnaitre les efforts qui se déroulent sous la rupture pour inscrire le Bénin au concert des grandes nations. C’est du moins la position du président du Parti pour l’Engagement et la Relève (PER), Nathanaël Koty.
La gouvernance sous la rupture est diversement appréciée au sein de la classe politique. Si pour les caciques du pouvoir tout est bien dans le meilleur des mondes sous la rupture, dans le rang de l’opposition radicale, 2016 marque un recul du Bénin sur bien des plans. Nathanaël Koty, président du Parti pour l’Engagement et la Relève (PER) s’inscrit plutôt dans une démarche neutre dans l’appréciation de la gouvernance actuelle.
Dans une confession faite à l’investigateur, le président du « PER » estime qu’ ’’Il faut être hypocrite pour ne pas reconnaître les efforts consentis par le Président de la République pour sortir le Bénin des sentiers battus’.
« C’est indéniable aujourd’hui que le Président Talon a fait des actions nobles qui impactent notre quotidien et qui sont porteuses d’avenir. Les mentalités ont considérablement changé. De sorte que son successeur n’aura plus de grandes difficultés à poursuivre l’Å“uvre entamée.« ; affirme le président du PER
Cela dit, Nathanaël Koty veut que cela soit clair dans l’esprit de chaque béninois, l’appréciation qu’il fait de la gouvernance du président Patrice Talon ne signifie pas non plus que tout va bien dans le meilleur des mondes. Mes positions sur la gouvernance en place sont connues, nuance-t-il avant de poursuivre qu’il n’est pas dans une option radicale à voir le mal partout.
« Je ne suis pas non plus dans le rang de ceux qui acclament tout. J’apprécie ce qui est bien et je dénonce ce qui ne va pas avec la manière et je propose« , clarifie-t-il
Une proposition pour améliorer la gouvernance…
Le président du Parti pour l’Engagement et la Relève (PER), Nathanaël Koty a aussi fait une proposition pour aider le chef de l’Etat à améliorer sa gouvernance. Pour que son entourage, ses partisans (qui acclament tout) et son cercle familial présents dans la sphère décisionnelle ne l’induise en erreur, l’acteur politique l’invite à mettre en place un « comité de vérité ».
A croire Nathanaël Koty, il s’agit d’un groupe de réflexion stratégique composé d’Experts neutres, sans couleurs politiques, ni accointances familiales qui ont pour mission de ne dire au Chef de l’État que ce qui ne va pas dans la cité. Un comité chargé de lui dire rien que la vérité en le regardant droit dans les yeux. Les membres de ce groupe ne sont ni ministres, ni députés, ni Directeurs de Sociétés, précise l’acteur politique mais dont les points de vue transcendent celui du Chef de l’État.
Sur le fonctionnement de ce comité, le président du PER suggère des séances périodiques à huis-clos, uniquement avec le Président de la République qui ne doit pas passer outre les propositions de ce « Comité de Vérité ».