Alors qu’ils végétaient dans les couloirs de la mort, depuis six ans, deux hommes ont été exécutés, par pendaison. Leur crime, avoir été condamnés pour « sodomie », terme utilisé, en Iran, pour qualifier des relations homosexuelles.
En Iran, c’est la tolérance zéro, en cas d’actes homosexuels, qualifiés de « sodomie ». C’est ainsi que deux hommes, qui croupissaient, déjà, en prison, viennent d’être exécutés, jeudi 3 février 2022, par pendaison. l’information émane du groupe de défense des droits humains, Human Rights Activists News Agency (HRANA). La source indique que les deux hommes, exécutés, s’appellaient Mehrdad Karimpour et Farid Mohammadi.
Le pays musulman, le plus répressif dans le monde
Notons que le régime des Ayatollahs est très répressif, en matière de relations entre personnes de même sexe, l’Iran, étant le pays musulman, le plus répressif dans le monde, pour les personnes LGBTQ+.
Selon la législation iranienne, la « sodomie », c’est le terme utilisé pour qualifier toute relation homosexuelle. La chaîne télévisée américaine, NBC, relate que les deux Iraniens ont été accusés de « relations sexuelles forcées entre deux hommes », et pendus dans la prison de Maragheh, située à plus de 600km de la capitale, Téhéran.
Quelque 299 exécutions en 2 ans !
Selon HRANA, entre le 1er janvier 2020 et le 20 décembre 2021, au moins 299 citoyens, dont 4 étaient mineurs, ont été exécutés. En parallèle, 85 Iraniens ont été condamnés à mort sur cette période.
Selon la loi iranienne, la sodomie, le viol, l’adultère et le vol à main armée figurent parmi les crimes passibles de la peine de mort.