Une nouvelle attaque au drone piégé a visé l’ambassade des États-Unis à Bagdad, en Irak. L’engin a été intercepté mais les autorités américaines restent inquiètes.
Les Américains ont abattu lundi soir un drone piégé qui visait leur ambassade à Bagdad, ont annoncé des sources de sécurité, quelques heures après une nouvelle attaque à la roquette sur une base abritant des soldats américains dans l’ouest de l’Irak.
Dans la nuit du lundi au mardi 6 juillet, les systèmes de défense américains C-RAM sont entrés en action, tirant des salves, ont constaté des journalistes de l’AFP, des sources de sécurité irakiennes affirmant qu’elles avaient intercepté l’engin volant, une nouvelle technique d’attaque privilégiée des soutiens de l’Iran au Moyen-Orient.
Depuis le début de l’année, 47 attaques ont visé les intérêts des États-Unis dans le pays, où sont déployés 2.500 soldats américains dans le cadre d’une coalition internationale de lutte contre le groupe État islamique. Six d’entre elles ont été menées à l’aide de drones piégés, une technique d’attaque inaugurée mi-avril en Irak qui est un casse-tête pour la coalition car ces engins volants peuvent échapper aux batteries de défense C-RAM, installées par l’armée américaine pour défendre ses troupes.
Aucune de ces attaques n’a été revendiquée mais leur mode opératoire porte la signature des pro-Iran qui, au Yémen par exemple, utilisent des drones piégés contre les Saoudiens.