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AccueilNews - InfosSociétéHuman Rights Watch condamne une "nouvelle vague d'exécutions de civils au Mali"

Human Rights Watch condamne une « nouvelle vague d’exécutions de civils au Mali »

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Dans une publication ce mardi, Human Rights Watch, indique que l’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021.

L’Organisation non gouvernementale de Défense des Droits de l’Homme, Human Rights Watch, s’est indignée ce mardi, contre la vague des exécutions au Mali. Selon elle, l’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021. Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Human Rights Watch recommande au gouvernement de transition malien de mener des enquêtes crédibles et impartiales sur ces meurtres présumés, dont au moins 71 impliqueraient des membres des forces gouvernementales, et 36 impliqueraient des membres de groupes islamistes armés, aussi appelés djihadistes. « Les deux parties devraient mettre un terme aux exactions et veiller au respect des lois de la guerre, qui s’appliquent au conflit armé au Mali« .

« Les magistrats et les procureurs militaires maliens devraient enquêter de manière impartiale sur les exactions présumées commises par toutes les parties », a précisé Corinne Dufka. « La CPI a une enquête ouverte sur le Mali et reste la juridiction de dernier ressort lorsque les autorités nationales ne peuvent ou ne veulent pas enquêter et poursuivre les crimes les plus graves. »

La plupart de ces meurtres ont été commis dans le centre du Mali, qui depuis 2015 constitue l’épicentre de la violence, des exactions et des déplacements. Les groupes islamistes armés ont aussi tué des centaines de membres des forces de sécurité maliennes, dont 27 militaires lors d’une attaque à Mondoro le 4 mars 2022.

Le ministère malien de la Défense devrait mettre à pied le personnel militaire impliqué dans des exactions graves et veiller à ce que la gendarmerie prévôtale, chargée du respect de la discipline et des droits des détenus, soient présente lors de toutes les opérations militaires, a déclaré Human Rights Watch.

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