L-+a Marine nationale française a escorté, fin septembre, un sous-marin russe qui évoluait en surface à une centaine de kilomètres des côtes finistériennes. La frégate Normandie l’a escorté hors de la zone française.
Fin septembre, un sous-marin russe d’attaque, le Novorossiysk, a été repéré dans le golfe de Gascogne, « jusqu’à 100 km de la pointe bretonne », relaie ce vendredi 14 octobre le Télégramme. De quoi surprendre en pleine guerre en Ukraine.
Sur des images relayées notamment par le compte Twitter de la préfecture maritime et du commandement en chef Atlantique, on peut distinguer le sous-marin russe, un diesel-électrique mis en fonctionnement en 2014, en surface, ainsi qu’au loin la frégate Normandie.
#Opération | 29.09 : la #FREMM Normandie et son hélicoptère #Caïman Marine, en collaboration étroite avec nos partenaires européens, ont accompagné le sous-marin russe Novorossiysk et le remorqueur russe Sergey Balk dans le golfe de Gascogne. pic.twitter.com/SiSpQYOuNv
— Préfecture maritime et commandement en chef ATLANT (@premar_ceclant) October 1, 2022
C’est ce bâtiment qui a pisté et escorté le sous-marin russe, ainsi que son remorqueur le « Sergey Balk », en collaboration avec les forces espagnoles et britanniques. L’opération a également été détaillée par le capitaine de la frégate tricolore, Thomas Vuong, dans une vidéo postée sur Youtube par la marine nationale.
« C’est une disposition classique, dans la mesure où le Golfe de Gascogne correspond à notre zone de responsabilité. Nous nous devons de contrôler les activités militaires qui s’y déroulent et c’est pour cela que la frégate Normandie est déployée », explique le capitaine face à la caméra. Plusieurs outils de la FREMM ont été d’ailleurs utilisés : sonar de coque, sonar remorqué et un hélicoptère Caïman marine.
Aucune précision n’a été apportée, en revanche, sur les raisons qui pourraient expliquer la présence de ce sous-marin russe non loin des côtes françaises. Dans une interview au Télégramme, le préfet précise néanmoins qu’il : « n’est pas rare que ces sous-marins transitent dans le golfe de Gascogne, entre ces deux points stratégiques d’intérêt, dans le but de régénérer leur potentiel ».