Après 33 jours de guerre en Ukraine, la Russie annonce réduire « radicalement » son activité militaire dans les régions de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine.
Suites aux négociations qui se sont tenues à Istanbul, la Russie a annoncé qu’elle allait réduire « radicalement » son activité militaire dans les régions de Kiev et Tcherniguiv. Par ailleurs, l’Ukraine réclame un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants, a indiqué mardi le négociateur en chef ukrainien après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul.
« Nous insistons pour qu’il s’agisse d’un accord international qui sera signé par tous les garants de la sécurité », a déclaré David Arakhamia. « Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue au chapitre 5 de l’Otan et même de façon plus ferme », a-t-il ajouté.
Pas de rencontre Vladimir Poutine/Volodymyr Zelensky
Ce mardi 29 mars,  le chef de la diplomatie russe a jugé qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky serait pour l’heure « contre-productive »Â et l’a conditionnée à l’adoption des exigences de Moscou dans les négociations.  Sur le terrain, les autorités ukrainiennes ont annoncé lundi soir qu’Irpin, théâtre de féroces combats dans la banlieue de Kiev, avait été « libérée »Â des forces russes.
Autour de Kiev, un responsable américain de la défense a indiqué que les Russes étaient « statiques ». « Non seulement ils ont cessé de progresser vers la ville mais (…) ils ne font aucun effort pour avancer », se contentant de tirer des missiles, a-t-il relevé. Dans les régions de Tchernigiv, Soumy, Kharkiv, du Donbass, et dans le sud de l’Ukraine, « la situation reste partout tendue, très difficile », a-t-il souligné.