Le Parlement géorgien a rejeté un projet de loi décrié comme une copie d’une loi russe liberticide sur les « agents de l’étranger ». Cette décision intervient après une semaine de manifestations d’opposition et de condamnations occidentales.
Les députés géorgiens ont voté vendredi contre le projet de loi controversé sur les « agents de l’étranger » en deuxième lecture. Le texte avait été adopté en première lecture lundi, suscitant une vague de protestations dans tout le pays. Selon les critiques, la loi était une copie d’une législation russe qui vise à restreindre les activités des ONG et des médias indépendants en les accusant de travailler pour des puissances étrangères.
Les manifestations ont rassemblé des milliers de personnes à travers la Géorgie, exprimant leur opposition à ce qu’ils considèrent comme une tentative de museler la société civile et la presse indépendante. Les dirigeants occidentaux ont également exprimé leur préoccupation et leur soutien à la démocratie en Géorgie.
Jeudi, la présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, a exprimé sa satisfaction suite à l’abandon par le gouvernement de ce texte de loi jugé « répressif » après deux jours de manifestations et d’affrontements dans les rues de Tbilissi. Dans son allocution télévisée depuis New York, la présidente a félicité le peuple géorgien pour avoir fait entendre sa voix et remporté une première victoire importante.
La décision du Parlement géorgien de révoquer le projet de loi controversé est un pas en avant pour la préservation de la démocratie et de la liberté d’expression en Géorgie. Cependant, la situation reste précaire, et il est essentiel de rester vigilant pour préserver ces droits fondamentaux dans un pays qui est un allié important de l’Occident dans la région du Caucase.