Au Gabon, la célèbre chanteuse Patience Dabany, également connue sous le nom de Joséphine Bongo, ancienne Première dame, a déposé une plainte contre huit hauts responsables du mouvement pour l’avoir exclue du PDG début mars.
Le procès opposant Patience Dabany, mère de l’ancien président Ali Bongo, à son ancien parti, le PDG, au Gabon, n’a pas encore abordé le fond de l’affaire. On pensait que l’audience se concentrerait sur le cÅ“ur du problème, mais dès le début, l’avocat des cadres du PDG a annoncé un recours en nullité de la procédure. « Le tribunal de première instance a été contraint de transmettre l’affaire à la Cour d’appel », a déclaré Me Bernard Homa Moussavou.
L’une des raisons de cette nullité serait la « litispendance », c’est-à-dire qu’une autre plainte était en cours contre le PDG devant la Cour constitutionnelle et que l’on devait attendre son résultat avant de poursuivre devant le tribunal. Pendant la journée, les parties ont appris que la Cour constitutionnelle avait rejeté cette plainte, mettant ainsi fin à l’une des deux procédures concurrentes. « C’est une grande victoire. Je vais en informer ma cliente », a immédiatement réagi l’avocat de Patience Dabany.
Selon Me Jean-Paul Moumbembe, la Cour met fin à la litispendance. « La partie adverse essaie de gagner du temps, mais son argument n’a plus de base. Sa demande est devenue obsolète », a ajouté l’avocat. De toute évidence, avec cet appel, le PDG cherche à retarder et à maintenir Patience Dabany à l’écart, notamment jusqu’à son prochain congrès.
Du côté du parti, on attend de voir quel sera le résultat de l’appel, tout en précisant que d’autres exceptions ont été soulevées.