L’Union européenne a vivement condamné la prise de pouvoir « par la force » au Gabon et a exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue.
L’Union européenne a fermement réagi à la récente prise de pouvoir « par la force » au Gabon, exprimant son rejet catégorique de ces événements et appelant à la retenue de toutes les parties impliquées. Dans un communiqué émanant du responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, des préoccupations ont été soulevées quant à la violation de l’ordre constitutionnel et de la démocratie dans ce pays d’Afrique centrale.
Le communiqué de l’Union européenne a affirmé que les défis auxquels le Gabon est actuellement confronté doivent être résolus dans le cadre des principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie. La violence et la prise de pouvoir unilatérale « par la force » ont été catégoriquement condamnées. L’Union européenne a appelé à une approche de dialogue inclusif et objectif afin de garantir le respect des souhaits du peuple gabonais.
De plus, l’Union européenne a évoqué des inquiétudes sérieuses concernant la gestion du processus électoral précédant le coup d’État militaire. Le bloc a souligné que la voie vers la résolution des problèmes et l’établissement d’une gouvernance légitime passe par le respect de l’ordre constitutionnel et la voix de la population gabonaise.
Mercredi, un groupe militaire a annoncé avoir pris le contrôle du Gabon à la télévision publique, remettant en question la légitimité des élections qui avaient vu la réélection du président Ali Bongo pour un troisième mandat. Cette prise de pouvoir a été rapidement suivie par l’annulation des élections, la dissolution des institutions de l’État et la fermeture des frontières.