Un quinquagénaire nîmois a été condamné, jeudi 27 janvier 2022, par la justice, pour le viol, dans le parloir d’une prison, de la fillette de sa compagne. L’homme y était, déjà, incarcéré pour d’autres crimes s&xuels.
À Nîmes, en France, jeudi 27janvier, un homme a écopé de 30 ans de réclusion criminelle, pour avoir agressé, s&xuellement, la fille de sa compagne, selon les informations, rapportées par les médias locaux. Les faits se sont produits dans le parloir de la prison, où il séjournait, déjà, pour d’autres crimes s&xuels.
Le débat
Dans cette affaire, «la vérité, elle fracasse», avait souligné l’avocat général, Pierre Couttenier, s’adressant, directement, à la victime, aujourd’hui, âgée de 19 ans, en relevant toutes les carences, défaillances, hésitations, qui, de l’administration pénitentiaire à la justice et aux services de l’assistance éducative, ont «laissé cette enfant, seule, face au monde» et à son «prédateur».
Lors de son réquisitoire, au troisième jour de ce procès, ouvert, mardi, l’avocat général avait, longuement, battu sa coulpe, «plaidant coupable, en tant que défenseur de la société».
Lors de l’instruction de cette affaire, l’accusé avait réfuté le terme « pédophile », dont il était taxé, avant de faire marche arrière, lors des audiences, reconnaissant, effectivement, qu’il avait un penchant pour les enfants.
Et, de répondre, l’avocat général lui a lancé : «Je le porte à votre crédit et c’est la seule chose», ajoutant que «le nombre hallucinant de crimes que vous avez commis sont le signe d’une personnalité dangereuse».
Les deux peines confondues …
L’homme, ancien sapeur-pompier et ex-boxeur, qui croupissait en prison, depuis 2013, et, définitivement, condamné, en 2015, à 20 ans de prison, pour des viols sur d’autres jeunes filles mineures, verra les deux peines, automatiquement, confondues, c’est-à-dire, celle de 2015 (20 ans) et celle du jeudi dernier (30 ans).
«Ce qui fait que vous ne purgerez pas 20 ans plus 30, mais 30 ans en tout», a souligné le président de la cour d’assises du Gard, en annonçant le verdict, rendu après deux heures de délibéré. «Je ne l’aime pas, c’est pas un mec bien. Mais c’est quelqu’un qui a entamé un chemin. Avant, il n’y arrivait pas. Maintenant, il dit : « c’est moi »», avait plaidé l’avocat de l’accusé, Ludovic Para.