Jeudi 13 janvier 2022, en rentrant de l’école, Noëla s’est pendue dans sa chambre. Selon les informations du Parisien, relayées lundi 17 janvier 2022, une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte.
Selon les informations du Parisien, relayées lundi 17 janvier 2022, Noëla, 11 ans, s’est pendue jeudi 13 janvier, après être rentrée du collège Henri-Matisse (Paris XXe) où elle était scolarisée. Ses parents, que nous avons rencontrés, estiment que leur fille aurait «été poussée au suicide».
C’est sa petite sÅ“ur Yvana, 5 ans, qui l’a retrouvé quarante minutes plus tard, pendue avec sa ceinture de judo. Les secours, rapidement appelés sur place, n’ont rien pu faire. Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte, et confiée au commissariat du XXe arrondissement de Paris. « La situation scolaire de l’enfant est au centre des investigations, mais il ne s’agit peut-être pas de harcèlement scolaire. Il faut rester très prudent« , a fait savoir une source proche du dossier à nos confères. Pour les proches de la jeune victime, l’établissement scolaire dans lequel elle était inscrite n’est pas étranger à ce drame.
La mère de Noëla met en cause le collège de sa fille
La mère de famille a raconté, toujours dans les colonnes du Parisien, que lundi 10 janvier 2022, soit trois jours avant que sa fille ne mette fin à ses jours, le principal du collège l’avait appelé pour lui faire part d’un incident qui aurait eu lieu en marge d’un cours. « La professeure d’histoire-géographie accuse ma fille de lui avoir dit : ‘Je suis schizophrène, si je te tue, il ne se passera rien’. Mais Noëla m’a juré qu’elle n’avait rien fait. » Dans le cadre de cette affaire, mère et fille avaient été convoquées dans le bureau du principal du collège, jeudi 13 janvier 2022, à 17h40. Toujours selon le récit de Valeicle, la mère de la victime, le principal aurait alors fait part des bêtises commises par Noëlla au collège. Elle était ainsi convoquée à un conseil de discipline quelques jours plus tard. « Il nous dit que d’ici là, Noëla devait rester à la maison. Alors que je travaille toute la journée, que je ne peux pas m’occuper de ma fille« , a encore raconté Valeicle.
Mais elle retient surtout le ton et les mots employés par le principal. Il aurait lancé : « Sa place n’est pas à l’école, mais dans un centre psychiatrique spécialisé« . Seulement, la mère de famille a assuré que sa fille n’avait aucun problème psychiatrique. « C’est ce que m’avait confirmé la Maison des adolescents, qui l’avait suivie« , a-t-elle avancé. Selon le rectorat de Paris, la jeune fille faisait l’objet d’un suivi attentif par le collège. « Elle avait des difficultés qui avaient été identifiées dès l’année dernière, à l’école primaire Lesseps« , a affirmé Éric Pliez, le maire du XXe arrondissement.