France: « Les Républicains » enregistre une nouvelle défection
Le maire de Nice, Christian Estrosi, vient d’emboîter le pas à son collègue de Toulon, Hubert Falco, qui a annoncé, mercredi, son départ de « Les Républicains ». Il dit avoir pris une décision pénible, en quittant son parti.
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« Les Républicains » enregistre une nouvelle défection. Dans une interview accordée au journal Le Figaro, le maire de Nice, très attendu après le départ de son collègue de Toulon de « Les Républicains », a mis fin aux rumeurs, annonçant, à son tour, qu’il quittait le parti. « Je m’en vais de LR » et « quitter mon parti, est une décision pénible pour le gaulliste que je suis », a-t-il expliqué.
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#LR @Cestrosi au Figaro : «Je m'en vais de LR». Le maire de Nice annonce qu'il compte travailler à une nouvelle formation politique pour rassembler la droite et le centre https://t.co/XUzAGz6NSd
Dans son entretien diffusé par le média français, il dit vouloir travailler à « reconstituer une grande formation politique moderne ». Le démissionnaire a aussi dénoncé « la dérive d’une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti », pour faire capoter le projet d’alliance entre LREM et LR aux régionales en Paca.
« Je n’entends subir ni l’autorité d’un appareil politique, ni d’une autorité gouvernementale quelle qu’elle soit. Les seuls à qui j’ai des comptes à rendre, ce sont les électeurs de ma ville et de notre territoire », déclare le maire, Christian Estrosi.