Sorti de l’église pour bénir les personnes présentes sur le parvis, un prêtre s’est fait cracher au visage dimanche à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France.
La scène, filmée par un smartphone, a été largement partagée sur les réseaux sociaux. Ce dimanche 27 février à Bordeaux dans le sud-ouest de la France, un homme a craché au visage d’un prêtre qui bénissait les paroissiens présents sur le parvis de la basilique Saint-Michel. La scène se déroule au milieu de vendeurs à la sauvette installés devant la basilique.
Selon un communiqué du diocèse, ce jour-là, des vendeurs à la sauvette s’étaient installés devant l’entrée du lieu de culte, car des travaux avaient lieu sur la flèche de l’édifice et des barrières les empêchaient de s’installer à leur place habituelle. Les forces de l’ordre sont intervenues pour les déloger et libérer les accès à l’église, mais ces derniers se sont réinstallés sur le parvis.
Ainsi, le prêtre est sorti, accompagné d’un servant d’autel, pour ouvrir le passage en bénissant les personnes présentes. C’est à ce moment-là qu’un homme lui a craché dessus.
Ce dimanche 27 février, à la sortie de la messe, devant l’église Saint Michel de Bordeaux, un musulman crache sur le prêtre qui est en train de bénir le parvis ! @FrDesouche @diocesebordeaux @SO_Bordeaux @Bordeaux @PoliceNat33 pic.twitter.com/ydh7iCtUMm
— Infos Bordeaux (@InfosBordeaux) February 27, 2022
Selon la source, il ne compte pas porter plainte. Dans le communiqué, «le diocèse de Bordeaux réaffirme sa volonté de cultiver un climat de paix et de fraternité dans ce quartier Saint-Michel, en lien étroit avec la municipalité, les associations et les forces de l’ordre».
Une «agression inacceptable»
Contactée par le Figaro, la mairie de Bordeaux «condamne vivement cette agression inacceptable […]. L’adjoint au maire en charge des cultes, Laurent Guillemin, a immédiatement pris contact avec la victime et Pierre Hurmic [le maire de Bordeaux, ndlr] a fait part à l’archevêque de Bordeaux de tout son soutien». Quant aux vendeurs à la sauvette, la ville souligne que «les services de la police municipale et de la police nationale interviennent régulièrement pour mettre un terme à cette situation».