Dans un communiqué publié le dimanche 25 août 2024, l’équipe de Telegram affirme qu’il est « insensé de penser que la plateforme ou son propriétaire puissent être tenus pour responsables des abus qui y sont commis ». Selon eux, « Durov n’a rien à cacher et voyage fréquemment à travers l’Europe ».
La plateforme est « en conformité avec les lois de l’UE », et sa modération « respecte les standards de l’industrie et est continuellement améliorée », ajoute-t-elle. Les collègues de Pavel Durov espèrent une « résolution rapide de cette situation ».
La justice française, quant à elle, estime que l’absence de modération, le manque de coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que les outils mis à disposition par Telegram, font de M. Durov un complice de trafic de stupéfiants, d’infractions pédocriminelles et d’escroquerie.
Par ailleurs, Edward Snowden a accusé Emmanuel Macron d’avoir pris le fondateur de Telegram en otage.