Plombées par les restrictions sanitaires, dues à la pandémie de la Covid-19, les activités de plein air rouvrent peu à peu leurs portes. Le week-end dernier, à Londres, en Grande Bretagne, la 9e édition de la foire d’art contemporain africain 1-54 (One-Fifty-Four) a offert aux visiteurs, un événement riche en couleurs.
Le week-end dernier, en effet, s’est tenue à Londres, en Grande Bretagne, la 9e édition de la foire d’art contemporain africain 1-54 (One-Fifty-Four).
L’Afrique était représentée par 20 galeries sur les 48 présentes
Notons que c’est la première foire d’art contemporain dédiée à la création africaine. 48 galeries internationales de premier plan, provenant des 5 continents, y participent dans un festival de formes, de couleurs et performances. Au total, plus de 150 artistes sont exposés. Cette année, la foire rassemble un nombre inédit de galeries africaines : 20 enseignes du continent, qui apportent un éclairage actuel sur sa nouvelle scène, souvent à relent artistique, parfois digitale et, surtout, plus ambitieuse que jamais.
À travers cette exposition, les artistes africains ont eu l’opportunité de se frotter à leurs pairs des autres coins du globe. Cette foire se veut être une vitrine des richesses artistiques du continent noir. Au moins 150 artistes des 5 continents ont été exposés, à la faveur de la nouvelle édition de ce festival qui allie formes, couleurs et performances.
Selon un expert culturel, l’Afrique se fait découvrir progressivement, de par son côté artistique. « Le monde de l’art vient de s’intéresser davantage à l’art africain, ces dernières années. Ce n’est donc pas nouveau pour nous, Africains, mais il est parfois nouveau de le placer sur des murs et dans des espaces de la manière dont cela se passe.« , a expliqué Tracey Sage, stratège et consultante culturelle, citée par les médias.
Et d’ajouter, selon les mêmes sources : « Je pense donc que c’est une bonne chose qu’il arrive sur le marché occidental, car cela signifie que les personnes de la diaspora peuvent également y avoir accès. Tout le monde peut donc voir la créativité qui existe actuellement et qui existe depuis des siècles en Afrique.’’
Avec des expositions de ce genre, l’art africain a forcément de beaux jours devant lui. Il faut, pour cela, que l’Africain, lui-même, crée des initiatives et travaille à les vendre au monde.