Le parti « Les Démocrates » a répondu présent aux manifestations officielles de la commémoration des 62 ans de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Le parti officiellement invité répond positivement à l’appel du gouvernement mais fait des mis au point.
Invité par le chef de l’Etat, le président Patrice Talon pour participer aux manifestations officielles devant marquer la commémoration des 62 ans de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale, le parti « Les Démocrates », accepte l’invitation du président de la République mais fait des mis au point.
Dans un communiqué en date du dimanche 31 Juillet à l’attention de leurs militants, sympathisants et à l’attention du peuple béninois, les responsables du parti « Les Démocrates font remarquer que c’est la première fois depuis leur existence qu’ils reçoivent une invitation officielle du gouvernement pour assister à une fête du 1er Août qui selon eux se déroule dans un contexte d’attente de la décrispation totale du climat politique dans le pays.
Cette décrispation du climat politique selon les démocrates devrait se traduire par la mise en place des mécanismes visant:
- la libération des détenus politiques dont les plus emblématiques sont le ministre Reckya Madougou et le professeur Joël Aïvo,
- la création des conditions favorables au retour des exilés politiques,
- la tenue d’un véritable dialogue politique national pour la restauration de la confiance publique, le renforcement du vivre ensemble et l’organisation d’élection législative équitable, inclusive et transparente.
Pour les démocrates, la fête du 1er Août est une fête nationale de portée historique qui transcende toute sensibilité politique, idéologique, philosophique ou religieuse. C’est d’ailleurs à ce titre que le parti accepte l’invitation du président de la République.
Le parti rappelle qu’il est un parti résolument engagé dans l’apaisement du climat sociopolitique mais réaffirme son opposition à la gouvernance de Monsieur Patrice Talon qui « mène depuis 2016, une politique de prédation des libertés fondamentales et de remise en cause du modèle démocratique béninois ».