Neuf groupes rebelles éthiopiens ont annoncé vendredi la création d’une alliance contre le gouvernement du premier ministre Abiy Ahmed, dans un « front uni » mené par les combattants nordistes du TPLF qui menacent de marcher sur la capitale Addis Abeba.
L’Ethiopie s’enfonce encore un peu plus dans la guerre civile. Neuf groupes rebelles d’Ethiopie ont formé une coalition dans le but de renverser le Premier ministre Abiy Ahmed et son cabinet, ce qui ne fait qu’aggraver le conflit opposant l’armée du Gouvernement fédéral aux troupes rebelles de la région du Tigré située au nord de l’Ethiopie.
Cette alliance a été annoncée ce vendredi 05 novembre dans un communiqué authentifié par l’Armée de libération oromo (OLA) et le Mouvement démocratique Agaw (ADM), deux des neuf groupes armés signataires. La nouvelle coalition armée entend se ranger du côté du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et d’engager sa marche vers la capitale, Addis-Ababa, pour y renverser le gouvernement d’Abiy Ahmed. Mercredi, un porte-parole de l’OLA avait affirmé que la prise de la capitale n’était plus qu’«une question de mois voire de semaines».
Ce qui n’était, au début, qu’un conflit entre le gouvernement et les autorités du Tigré, prend désormais l’allure d’une «guère» civile dans laquelle plusieurs personnes ont déjà été tuées, des exactions ont été commises sur des populations civiles au Tigré, et plusieurs milliers de personnes déplacées et qui dépendent désormais de l’aide humanitaire internationale. Cette escalade du conflit a amené la communauté internationale, dont l’Union Africaine, les Etats-Unis d’Amérique et les Etats voisins d’Ethiopie à accentuer la pression sur le Premier ministre Ahmed, afin de privilégier la piste du dialogue pour une sortie de crise.
Quand est ce que l’africain sera conscient qu’ il faille nettoyer sa maison pour être respecté par les autres? Ces chefs d’état n’ont pas honte de se retrouver au milieu des autres lors des rencontres internationales. A la cop, regardez comment ils sont salués par les autres. Par hypocrisie, ils les sourient, mais dans leur coeur, ils se moquent d’eux.
Comment peut-on comprendre cette passivité de ces chefs en face de cette guerre fratricide où se trouve le Siège
de l’union africaine? Quel cynisme! L’Afrique est tombée si bas et si bas.