Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a eu une conversation téléphonique avec l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, suite au coup d’État militaire survenu en juillet. Antony Blinken a réitéré l’importance de la démocratie et appelé à la libération des personnes détenues injustement.
Lors d’un entretien téléphonique avec l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a souligné « l’importance de la démocratie » et exprimé les préoccupations des États-Unis concernant la situation au Niger. Cette conversation intervient après le coup d’État militaire qui a eu lieu en juillet et qui a conduit à la prise de pouvoir par l’armée.
Antony Blinken a également réaffirmé l’appel des États-Unis en faveur de la libération immédiate des personnes détenues de manière injuste à la suite du coup d’État. Les États-Unis ont suivi de près l’évolution de la situation au Niger et semblent se préparer à qualifier les événements de juillet de « coup d’État » selon les critères juridiques.
Il est important de noter que les États-Unis considèrent le Niger comme un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Cette considération a peut-être retardé la caractérisation des événements du 26 juillet en tant que coup d’État.
Pour rappel, l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum a été arrêté le 26 juillet par des membres de la garde présidentielle, et l’armée a annoncé la prise du pouvoir le même jour. Le général Abdourahmane Tchiani, commandant du régiment de la garde présidentielle, a été investi à la tête de l’organe de transition, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), deux jours après le coup d’État.