Le gouvernement du président Patrice Talon a finalement réagi sur le dossier des 200 personnes délogées à Xwlacodji et qui ne seraient pas prises en compte lors du relogement.
Quelque temps après la libération de Ganhi et le relogement des populations déguerpies sur un autre site à Djeffa, il se susurre que toutes les personnes déguerpies n’ont pas été relogées. Dans une publication récente, un média local a donné force à cette rumeur.
Plus d’un mois après la polémique sur les personnes supposées laissées en rade, le gouvernement, par le biais du ministère du cadre de vie et du développement durable, est monté au créneau pour apporter des clarifications.
A travers un communiqué, le ministre José Didier Tonato a fait savoir que les supposées 200 personnes qui ne seraient pas recasées ne sont pas des oubliés du relogement et que toutes les familles sinistrées, répertoriées, ont eu un accompagnement de l’Etat. Elles ont été toutes installées sur le site de Djeffa.
Pour le gouvernement, l’information selon laquelle 200 personnes ne seraient pas prises en compte est une manipulation de l’opinion. Le gouvernement en veut pour preuve l’exemple donné par le principal acteur de ces fausses informations. Selon ce dernier en effet, dame Abla Tomgnan qui serait morte parce que non prise en compte dans le processus de relogement serait encore bien vivante.
« Elle vit sur le site de Djeffa précisément sur la parcelle attribuée à son père Tomgnan Codjo au lot 04-01 parcelle K – Djeffa)« , a mentionné le ministre dans son communiqué
Ainsi, pour le gouvernement, les supposées 200 personnes laissées en rade ne font pas partie des populations lors de l’opération de recensement. En tout état de cause, le gouvernement en appelle à la responsabilité des intéressés et les invite à cesser de répandre des allégations mensongères dont ils pourront être appelés à répondre.