Lors du premier rassemblement depuis son départ de la Maison Blanche, Donald Trump s’en est pris à son successeur, le président Joe Biden, et au Parti démocrate, tout en réitérant les allégations de fraude électorale ayant conduit à sa défaite.
Donald Trump a officiellement lancé samedi 26 juin la campagne des élections américaines de mi-mandat, en retrouvant dans l’Ohio l’ambiance électrique des meetings qu’il affectionne, avec un Å“il déjà fixé sur la prochaine présidentielle dans trois ans. Il s’agissait du « tout premier meeting de l’élection de 2022 », a-t-il souligné en introduction, l’événement ayant été organisé en soutien d’un candidat républicain au Congrès, par ailleurs ancien conseiller du milliardaire, Max Miller. « Nous allons reprendre la Chambre [des représentants], nous allons reprendre le Sénat« , a martelé l’ancien président.
« Nous avons gagné l’élection deux fois »
Donald Trump participait à son premier grand meeting depuis qu’il a quitté la Maison Blanche il y a cinq mois. Lors d’un discours énergique d’une heure et demie, il a ressorti ses thèmes habituels, notamment celui d’une Amérique courant « à sa perte » à cause de son successeur. « Joe Biden est en train de détruire notre nation, juste sous nos yeux. Qui diable sait ce qu’il va se passer en 2024, on n’aura même plus de pays ! », a-t-il affirmé.
Il a également réitéré ses allégations d’élection « volée » par les démocrates en 2020. Le magnat de l’immobilier de 75 ans n’a toujours pas reconnu explicitement la victoire de Joe Biden. « Nous avons gagné l’élection deux fois, et il est possible que nous devions la regagner une troisième fois », a-t-il déclaré.
« Faux républicain »
Donald Trump soutient Max Miller, qui se présente contre un républicain siégeant à la Chambre des représentants, Anthony Gonzalez. Ce dernier, qui représente l’Ohio, fut l’un des dix républicains de la chambre basse, sur 211, à voter en faveur de la mise en accusation de Donald Trump lors de son procès en destitution pour « incitation à l’insurrection » après les événements du Capitole le 6 janvier dernier. « Anthony Gonzales est un faux républicain et une honte pour votre Etat », a lancé Donald Trump, en louant au contraire les talents de Max Miller. « Max sera dur sur l’immigration (…) il protégera les emplois de l’Ohio tout comme je l’ai fait. »