L’ancien président Donald Trump a exprimé sa grande colère contre l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour avoir félicité le président Joe Biden pour sa victoire à l’élection présidentielle de l’année dernière.
Netanyahu fait partie des premiers dirigeants mondiaux qui ont félicité Joe Biden lors de l’élection de 2020. Cette position n’a pas plu à Donald Trump qui a accusé l’ancien dirigeant israélien de déloyauté, affirmant qu’il avait aidé Netanyahu dans ses propres élections en inversant des décennies de politique américaine et en soutenant les revendications d’Israël sur le territoire saisi pendant la guerre.
Dans des entretiens plus tôt cette année avec le journaliste israélien Barak Ravid, Trump a exprimé sa fureur face à une vidéo diffusée en ligne par Netanyahu dans laquelle il félicitait Biden. « Personne n’a fait plus pour Bibi. Et j’aimais Bibi. J’aime toujours Bibi », a déclaré Trump, faisant référence à Netanyahu par son surnom, dans les propos publiés par le journal Yediot Aharonot. « Mais j’aime aussi la loyauté. … Bibi aurait pu rester silencieux. Il a fait une terrible erreur », a ajouté Trump.
Netanyahu a félicité M. Biden plus de 12 heures après le déclenchement des élections et après la plupart des autres dirigeants mondiaux. Netanyahu ne l’a pas qualifié de président élu dans le tweet, et l’a suivi d’un article faisant l’éloge de Trump.
Trump a semblé particulièrement exaspéré par une vidéo publiée par Netanyahu le 20 janvier, le jour de l’investiture de Biden, dans laquelle Netanyahu a déclaré que lui et Biden entretenaient une « amitié personnelle chaleureuse remontant à plusieurs décennies ». « Je ne lui ai pas parlé depuis. F–lui », aurait déclaré Trump.
Sous Trump, l’administration américaine a pris des mesures sans précédent pour soutenir Israël, notamment en abandonnant les objections à ses implantations en Cisjordanie occupée et en reconnaissant Jérusalem comme sa capitale. Après avoir proposé un plan pour le Moyen-Orient qui a été catégoriquement rejeté par les Palestiniens, l’administration a négocié des accords de normalisation entre Israël et quatre États arabes.