Le dialogue politique annoncé au Burkina Faso s’est ouvert ce jeudi, à la salle polyvalente du palais présidentiel de Ouaga 2000. Dans son discours, le Président Roch Kaboré s’est engagé à mettre en Å“uvre les conclusions consensuelles à l’issue des échanges.
Le président Roch Marc Christian Kaboré préside ce jeudi 17 juin à la Salle polyvalente de la présidence du Faso, la cérémonie d’ouverture du dialogue politique entre les partis politiques de la Mouvance présidentielle et ceux de l’Opposition politique. Au cours de ce dialogue politique, qui se tient du 17 au 19 juin 2021, les partis membres de l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) vont se pencher sur les grandes questions touchant la vie de la nation burkinabé.
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Les représentants de la majorité et de l’opposition politique vont, au cours cette rencontre, faire des propositions pour l’amélioration de la situation sécuritaire et examiner les propositions de réformes du code électoral, notamment l’introduction du suffrage universel pour l’élection du maire et du président du conseil régional.
« La présente session du dialogue doit permettre à la classe politique d’échanger sur la situation nationale et les élections locales prévues en 2022. Aussi, les questions suivantes sont-elles inscrites à l’agenda de la présente session: la situation sécuritaire, la révision à minima du code électoral pour la prise en compte des réformes nécessaires, les votes dans les zones à forts défis sécuritaires et celui des personnes déplacées internes », a expliqué Roch Kaboré, ajoutant que d’autres questions non moins importantes pourront également faire l’objet de discussion dans le cadre du dialogue politique.
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En pleines situations sécuritaire et sanitaire inquiétantes, le Burkina Faso s’est engagé dan un processus de réconciliation. Pour y arriver, un ministère de la réconciliation piloté par Zéphirin Diabré qui ne cesse d’entreprendre des démarches pour l’union des fils et filles du pays, a été mis en place. Récemment, le ministre a lancé un appel aux burkinabé exilés de retourner au pays pour apporter leurs contributions au développement de la nation. Sa rencontre avec l’ancien président Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire n’est pas passée inaperçue. Zéphirin Diabré avait demandé à l’ex-chef d’Etat de rentrer au pays, afin de mettre son expertise au service du Burkina Faso.