Les murs de Dakar ont parlé. Un graffiti imposant, un cri silencieux gravé dans la pierre du temps. Une main surgie d’Afrique saisit l’Europe à la gorge, une image brutale qui reflète une vérité encore plus implacable. L’Afrique réclame justice et exige la restitution de 50 000 milliards d’euros.
Cette dette n’est pas qu’une somme abstraite. Elle est le prix du sang, du labeur et des richesses arrachées au continent. Pendant des siècles, l’Afrique a nourri les empires occidentaux, mais en retour, elle n’a reçu que des chaînes. Son or a forgé des couronnes, son coton a habillé des rois, son sang a irrigué des champs qui n’étaient pas les siens.

L’Afrique a été brisée, dépossédée de ses enfants et de ses terres. Ses frontières ont été tracées par d’autres, ses ressources exploitées sans qu’elle en bénéficie. Aujourd’hui encore, elle porte le fardeau de dettes qu’elle n’a jamais contractées et subit un système économique qui perpétue son appauvrissement.
Ce graffiti n’est pas une simple œuvre d’art. C’est un avertissement. L’Afrique sait ce qui lui a été pris. Elle n’oublie pas. Elle exige des comptes.
Lors d’un débat récent à Dakar, des figures politiques et intellectuelles ont mis des chiffres sur cette exigence. 50 000 milliards d’euros, une somme qui représente le pillage systématique du continent, les souffrances infligées par l’esclavage, la colonisation et leurs conséquences encore visibles aujourd’hui.
L’Afrique ne tend pas la main pour quémander. Elle réclame ce qui lui revient de droit. Ses richesses naturelles ont alimenté l’industrialisation occidentale tandis que ses propres nations étaient maintenues dans la pauvreté. Ses enfants ont été réduits en esclavage, ses territoires pillés, ses dirigeants renversés.

Pendant que l’Occident continue de prospérer grâce à cet héritage d’exploitation, l’Afrique doit encore lutter pour son développement, accumuler des dettes et dépendre d’aides conditionnées.
Cette restitution ne serait pas un geste de charité, mais une reconnaissance des crimes impunis du passé. Avec ces fonds, l’Afrique pourrait enfin financer ses infrastructures, se libérer du joug de la dette, et réparer les blessures laissées par l’histoire.
50 000 milliards d’euros, c’est le prix de la justice. C’est un premier pas vers une réparation qui dépasse l’argent.
L’Afrique ne sera plus spectatrice de son propre destin. Désormais, l’Occident devra écouter : #RendezÀLAfrique50TrillionsEuros