Invité dimanche 26 Mai dans l’entretien « Grand format » de Bip radio, l’ancien président de la cour constitutionnelle, Me Robert Dossou s’est prononcé sur la crise diplomatique qui secoue la relation entre le Bénin et le Niger.
La résolution de cette crise née au lendemain des sanctions prises par la CEDEAO contre la junte militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum est tributaire de la patience selon l’ex bâtonnier de l’ordre des avocats au Bénin.
« …Devant cette situation, il faut être calme et patient. (…) Au Niger, à l’heure actuelle, les gens militent pour que ça s’apaise« , confie Robert Dossou.
…La faute est aux putschistes
Les dessous de cette crise qui perdure depuis plusieurs mois seront un jour dévoilés. Mais déjà, Me Robert Dossou dédouane le Bénin qui n’est pas à la base de cette crise. Selon lui, la faute de cette crise revient aux putschistes.
« Je dis que la faute n’est pas à la République du Bénin. La faute est aux putschistes« , martèle Me Robert Dossou.
L’avocat au barreau béninois affirme qu’il ne comprend pas pourquoi, alors que la Cedeao a levé les sanctions et a ouvert les frontières, le Niger s’obstine à ne pas ouvrir de son côté.
En ce qui concerne la CEDEAO, Maître Robert Dossou informe que les sanctions imposées par la l’organisation régionale sont conformes aux textes, y compris la décision d’intervention militaire. Il précise que la République du Niger a signé le document qui détaille toutes les sanctions à appliquer en cas de coup d’État.
Pour la résolution de la crise entre les deux pays, Maître Robert Dossou préconise la patience. Il pense que « devant cette situation, il faut être calme et patient ». L’ancien ministre informe qu’au « Niger à l’heure actuelle, les gens militent pour que ça s’apaise ».