La France a réitéré, ce lundi, ses menaces contre le Mali, après un deuxième coup d’Etat. Selon la déclaration du chef de la diplomatie française et de l’Europe, Jean-Yves Le Drian, le maintien de l’engagement des partenaires du Mali et de l’accompagnement de la transition est conditionné par la tenue de la présidentielle prévue pour février 2022.
La France a réitéré, ce lundi, sa ferme condamnation du coup d’État au Mali, ayant abouti à la démission forcée du Président Bah N’Daw et de son Premier ministre, le 26 mai dernier. Elle dit prendre acte de la suspension du Mali des institutions de la CEDEAO, décidée lors du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement, le 30 mai.
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Dans le communiqué de son ministre des Affaires étrangères, la France a déclaré qu’elle partage la priorité absolue accordée par la CEDEAO, à l’organisation de l’élection présidentielle au 27 février 2022, dans les conditions strictes énoncées par les chefs d’État et de gouvernement dans le communiqué du 30 mai, et appuie la mise en place par la CEDEAO d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition.
Selon le communiqué, le respect de ces paramètres, vérifié par la CEDEAO, est la condition du maintien de l’engagement des partenaires du Mali et de l’accompagnement de la transition. Dimanche, le président français, Emmanuel Macron, a menacé de retirer les troupes françaises en mission de lutte contre le terrorisme au Mali. « La France retirera ses troupes au Mali si le pays va «Â dans le sens » d’un islamisme radical », avait déclaré le chef d’Etat Français.