Ali Bongo Ondimba libre de ses mouvements. L’annonce a été faite ce mercredi 06 septembre 2023 dans un communiqué publié par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Placé en résidence surveillée depuis quelques jours, après le coup d’État, Ali Bongo Ondimba est désormais libre, « compte tenu de son état de santé ». Selon le Porte-parole des putschistes, le désormais ancien président du Gabon peut « s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a indiqué le Porte-parole de la junte.
Aux premières heures du coup d’État, les putschistes avaient annoncé que l’ancien président Ali Bongo Ondimba était gardé en résidence surveillée avec sa famille et qu’il était entouré de ses médecins.
Quelques heures après la déclaration de la junte, Ali Bongo Ondimba était apparu dans une courte vidéo pour il dénonçait son arrestation. Il avait appelé ses soutiens et partisans à protester contre le coup d’État dont il venait d’être victime. Son appel n’a visiblement pas été entendu, car aucune protestation n’a été observée à l’intérieur du pays.
Fin d’un règne de 56 ans
Ali Bongo Ondimba était sur le point de briguer un troisième mandat quand le coup d’État est intervenu. Il a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle d’août 2023 dans des conditions conflictuelles. C’est ainsi que l’armée a décidé de prendre le pouvoir et d’annuler les résultats de l’élection.
Cet événement qui va marquer l’histoire politique du Gabon est venu mettre un terme au règne de la famille Bongo. Une dynastie qui a duré 56 ans, du père au fils.
Désormais c’est le général Brice Oligui Nguema qui dirige le pays. Même s’il est soupçonné d’être de connivence avec la famille Bongo dont il est d’ailleurs proche, sa prise de pouvoir marque un renouveau pour les Gabonais.