On en sait un peu plus sur l’homme qui se dit être la réincarnation de Jésus et qui fait le buzz sur la toile depuis quelques jours. Selon une enquête réalisée par l’hebdomadaire Ivoir’hebdo et publiée le mardi 29 mars, le prétendu Jésus a pour nom N’guessan Kouamé Joachim.
Depuis quelques jours, un homme Ivoirien d’origine Baoulé qui prétend être Jésus, fait la une des médias sociaux. Dans une série d’images et vidéos qui passent en boucle sur la toile, l’on peut entendre le présumé Seigneur Jésus en train de tenir des propos sensibles lors d’un enseignement avec ses fidèles.
Il a affirmé détenir des pouvoirs de destruction du monde entier et a révélé être capable de rendre très riche ses fidèles. L’autre vidéo qui fait l’effet d’un séisme pailleté sur la toile, c’est celle dans laquelle, il prétend être en mesure de soustraire des points du stock de bénédiction réservé à chaque fidèle.
Au milieu de cette polémique qui secoue la toile, l’on apprend dans la soirée du jeudi 31 mars que le présumé Jésus a été arrêté suite à une plainte du comité des pasteurs de Côte d’Ivoire. ”L’homme affirmant être Jésus, vient d’être arrêté par la Police, sur convocation du Comité des Pasteurs de Côte d’Ivoire”, a annoncé les médias locaux.
Histoire du « Jésus Baoulé »
Selon l’enquête réalisée par nos confrères du média Ivoir’hebdo à partir du livret utilisé par les fidèles de l’église, tout a commencé en 1991 à Gamienkro, dans le département de Yamoussoukro. Le jeune homme du nom de N’guessan Kouamé Joachim, aurait reçu l’appel de Dieu alors qu’il était encore élève au lycée moderne de Béoumi en classe de 4ème en 1991.
Un jour, alors qu’il était au champs, il a été pris d’assaut par l’esprit de Dieu, et il courut plusieurs kilomètres pour se rendre dans le temple de la prophétesse Nahomie qui serait devenue après son épouse. A la suite d’une série de prière, il se releva en annonçant que le seigneur Jésus s’est réincarné en lui. C’est ainsi qu’il a demandé plus tard qu’on lui fasse coudre une grande robe blanche, avec une serviette blanche, qu’il utilise jusqu’au ce jour d’aujourd’hui.