Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé, a tenu une réunion ce week-end à Dabakala, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, dans le cadre de sa tournée pour la paix dans la région du Hambol.
Lors de cette rencontre, il a exhorté les populations locales à cultiver la paix et a réaffirmé son engagement républicain. « Je l’ai dit hier, et je le répète aujourd’hui : même si mon leader n’est pas au pouvoir, si quelqu’un tente de prendre les armes contre l’autorité en place, il me trouvera sur son chemin. Car au-delà du pouvoir, c’est mon pays que je défends », a-t-il déclaré.
Poursuivant son discours, l’ancien leader des « Jeunes Patriotes » a insisté sur le fait que la violence ne distingue pas les appartenances politiques : « Quand une arme est utilisée, il n’y a plus de RHDP, de COJEP ou de MGC. Nous sommes tous les enfants de ce pays. Nous pouvons avoir des désaccords, mais nous n’avons pas le droit de le détruire. »
Il a également invité les Ivoiriens à dépasser les clivages partisans : « Oublions les partis politiques, oublions la politique. Tout n’est pas politique dans la vie. Avant d’être des hommes politiques, nous sommes d’abord des êtres humains, et notre devoir est de protéger ce pays. Quelle que soit ta colère, tu n’as pas le droit de prendre les armes contre lui. »
Dans un geste d’humilité, Charles Blé Goudé a demandé pardon à ceux qu’il aurait pu bénir par le passé : « Si, individuellement ou collectivement, je vous ai causé du tort, je vous demande pardon. » Il a conclu en rassurant les habitants de Dabakala sur ses intentions : « Je suis là pour vous rassembler. »