Le ministère ivoirien de la Santé a assuré mercredi que la prise en charge des personnes vivantes avec le VIH/sida en Côte d’Ivoire est « entièrement garantie », malgré la suspension des financements des États-Unis.
Dans un communiqué, le ministère a réagi aux préoccupations concernant une possible rupture des antirétroviraux (ARV) après l’arrêt des financements américains, précisant que la prise en charge du VIH/sida est déclenchée et le restera.
Le ministère de la Santé a rassuré en affirmant qu’il n’y a eu « aucune rupture » dans la fourniture d’ARV, soulignant que les stocks actuels permettent de couvrir les besoins pendant quatre mois, avec un suivi rigoureux pour éviter toute rupture. De plus, un mécanisme de financement a été mis en place pour compenser les effets de la suspension des financements étrangers.
Par ailleurs, le ministère a précisé qu’il travaille en collaboration étroite avec les organisations de la société civile et les partenaires impliqués dans la lutte contre le sida, avec plusieurs réunions déjà tenues pour clarifier la situation et renforcer les stratégies en place. «Le gouvernement reste pleinement engagé pour garantir un accès continu aux traitements, au dépistage et à l’accompagnement des patients», conclut le ministère.
En 2024, la Côte d’Ivoire comptait environ 400 000 personnes vivant avec le VIH. Le pays a réalisé des progrès notables dans la lutte contre le sida, notamment de 70% la mortalité liée au virus depuis 2010 et faisant baisser le taux de prévalence de 2,4% à 1,8% entre 2020 et 2024.