Le 19 avril dernier, une campagne de tir de l’armée française, « organisée dans le strict respect du cadre réglementaire en vigueur dans la zone de tir de Boni-Andokro », a conduit à la mort d’un bouvier (gardien de bÅ“uf) et d’une trentaine de bÅ“ufs.
Les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont, à travers une manÅ“uvre dans la zone de tir de Toumodi, au centre de la Côte d’Ivoire, causé la mort d’un jeune bouvier. Selon les informations rapportées par les médias locaux, le décès du jeune gardien de bÅ“ufs dans le camp de LOMO-Nord, des suites d’une explosion.
Campagne de tir organisée dans le respect du cadre réglementaire
Interpellées, les forces françaises ont reconnu avoir conduit le 19 avril 2022 une campagne de tir avec des canons de 155 mm de type CAESAR, en étroite coordination avec les autorités locales. Mais soutiennent que cette campagne de tir a été organisée dans le strict respect du cadre réglementaire en vigueur et en accord avec les autorités militaires locales.
« Avant le déclenchement des tirs, les mesures de protection prévues ont été correctement mises en Å“uvre (barrières abaissées, panneaux de signalisation). La population locale a également été informée de cette campagne de tir et avait connaissance de la zone interdite », indique le communiqué de l’armée française. Précisant toutefois qu’ une enquête a été ouverte en coordination avec les autorités locales afin de déterminer les circonstances de ce décès.
Selon les mêmes sources, les activités militaires ont été suspendues dans la zone afin que les enquêteurs ivoiriens puissent mener à bien leur investigation. La levée du corps et la mise en terre du jeune bouvier ont eu lieu ce jeudi, en présence de la famille du défunt, de Mme la sous-préfète d’Abigui, et d’une délégation des forces françaises en Côte d’Ivoire. Un premier soutien de l’armée française a été apporté à la famille pour l’organisation des obsèques.