Condamné en 2020 pour blanchiment et recel de détournements de deniers publics, l’opposant ivoirien, Guillaume Soro, est de nouveau dans le collimateur de la justice de son pays. Actuellement en exil, le leader du mouvement citoyen Génération et peuples solidaires (GPS), est poursuivi en son absence et avec 19 de ses proches, pour complot contre la sûreté de l’État, participation à une bande armée, et détention illégale d’armes.
Ouvert, mercredi 19 mai 2021, le procès très attendu de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et de 19 de ses proches, a été renvoyé au mercredi 26 mai 2021 sur instructions du juge Charles Bini, en raison de l’absence notoire de six personnes inculpées dans le cadre de l’affaire.
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En effet, Guillaume Soro, Affoussiata Bamba-Lamine, Touré Moussa, Fofana Issiaka, Sess Soukous Mohamed, Zébré Souleymane n’étaient pas présents au tribunal en raison de leur absence du pays. Ils sont tous exilés en Europe. « Nous avons régulièrement convoqué les prévenus. Des mandats d’arrêt leur ont été décernés et sont revenus non exécutés », a précisé le Procureur de la République. En retour, le juge a dit prendre acte de la réponse du Procureur Adou Richard-Christophe.
S’agissant de la mise en liberté provisoire de Soro Simon, Alain Lobognon, Karamaté Souleymane, Soro Rigobert, souhaitée par la défense, le Procureur de la République, Adou Richard-Christophe, estime qu’il n’y a pas de garantie, en mettant les personnes concernées dehors.
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Pour rappel, Guillaume Soro est poursuivi avec 19 de ses proches, pour complot contre la sûreté de l’État, participation à une bande armée, et détention illégale d’armes.