La question de la cherté de la vie préoccupe de plus en plus les artistes Ivoiriens. Considérés comme la voix du peuple, plusieurs artistes dont Ariel Sheney ont dénoncé l’augmentation drastique des prix des produits de premières nécessités.
La côte d’Ivoire est confrontée depuis quelques jours à un problème de cherté de la vie. Les prix des produits de première nécessité ont connu une hausse. Alors que que les réactions continuent d’affluer sur la toile, les artistes Ivoiriens n’ont pas voulu rester insensible face aux cris des populations.
En effet, dans un message sur leur différente page de réseaux sociaux, des artistes tels que Ariel Sheney, Eunice Zunon et bien d’autres ont levé la voix pour dénoncer cet état de chose. « On a faim. Mais dès qu’on va au marché, les prix nous rappellent nos problèmes et nous poussent à jeûner et prier pour que Dieu se rappelle de nous. Pépé Alassane Ouattara sabari (pardon), on veut couper le jeûne maintenant », a écrit Eunice Zunon dans un message posté sur sa page Facebook.
Dans la foulée, l’artiste Coupé décalé Ariel Sheney s’est invité également dans le débat. Dans un message sur sa page Facebook, l’auteur de « Jolie Amina » a essayé de pointer du doigt les causes de cette hausse des prix: « La douane ivoirienne est passée à 60% de taxe du prix d’achat du produit. C’est de là que tout part« .
À l’instar des autres artistes, le chanteur Zouglou, Yabongo Lova a également interpellé le gouvernement Ivoiriens lors d’un concert au palais de la Culture de Treichville. »La vie là, ça devient chère (…) Monsieur le président, je suis la voix du peuple, un peuple qui a faim s’en fout de la beauté du pays », a lancé Yabongo.
Pour aller plus loin, le Kumbala a pour sa part, appelé l’attention des autorités sur ce qui explique l’insécurité dans le pays. « Avec cette explosion des chiffres du CHÔMAGE et de la CRIMINALITÉ, le jeune ivoirien lambda ne peut-il gagner sa vie honnêtement sans que les autorités ne lui mettent des bâtons dans les roues? Le rôle des autorités est-il d’aider la population ou de la taxer abusivement ? », s’est-il demandé.