Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accepté dimanche, dialoguer avec Moscou, mais refuse que les discussions soient menées en Biélorussie, accusant le pays voisin, de complice de l’invasion russe en Ukraine.
Le Kremlin a assuré dimanche être prêt à négocier avec l’Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel en Biélorussie, pays d’où la Russie a envahi son voisin, tandis que le président russe saluait « l’héroïsme » de ses forces.
Une délégation de représentants des « ministères des affaires étrangères, de la défense et d’autres services, notamment de l’administration présidentielle, est arrivée en Biélorussie pour des négociations avec les Ukrainiens », selon le porte-parole de la présidence russe, cité par les agences nationales.
L’appel de Moscou a été entendu par Kiev, sauf que le président Volodymyr Zelensky, s’il accepte dialoguer avec Moscou, s’oppose au lieu de la rencontre proposé par le Kremlin. Dans une déclaration ce dimanche, il a déclaré que Minsk était complice de l’invasion russe. Il s’est dit prêt à des négociations, mais ailleurs que sur le sol biélorusse, affirmant que «Â n’importe quelle autre ville »Â conviendrait. «Â Varsovie, Bratislava, Budapest, Istanbul, Bakou. Nous les avons toutes proposées. Et n’importe quelle autre ville nous conviendrait ».
Ce dimanche, des combats de rue entre forces ukrainiennes et l’armée russe sont en cours dans la deuxième ville d’Ukraine où les autorités ont rapporté une «Â percée »Â des troupes de Moscou, selon AFP. Les combats ont lieu depuis la matinée avec des blindés légers abandonnés ou en feu visibles dans les rues, tandis que les coups de feu et les explosions sporadiques résonnent dans la ville, en grande partie déserte, les habitants se terrant chez eux.